L’indispensable entourage

Nous sommes tous sensibles à l’influence de ceux qui nous sont proches sentimentalement et physiquement, en famille, entre amis et même au travail. La maladie chronique, qui nous rend durablement vulnérable, rend plus important encore le rôle joué par cet entourage.

L’incompréhension et le mépris

C’est souvent sans méchanceté que les amis vous collent une étiquette qui vous marginalise, vous cantonne dans un rôle insupportable, celui du « gros jovial » comme l’explique Jean-Yves, 61 ans, combattant l’obésité depuis 4 ans, qui vous interdit de ne pas être heureux.

L’excès de zèle et la maladresse

Il y a ceux qui veulent trop bien faire pour vous aider. Ceux qui surveillent votre alimentation pour vous et vous harcèlent au moindre écart. Ceux qui veulent absolument vous entraîner dans une activité physique qui ne vous va pas.

Le soutien efficace

Et puis, il y a ceux qui trouvent la bonne distance, qui savent accompagner sans étouffer et assister dans les moments difficiles. Ceux qui sont bienveillants et encouragent sans juger dans les moments délicats comme les rechutes par exemple, qui comprennent qu’elles sont normales, et qu’il faut du temps pour changer les habitudes de vie.

Les soignants face à l’entourage

Le rôle prépondérant de l’entourage doit être pris en compte dans le cadre de l’éducation thérapeutique.
Lorsque la famille, parents ou conjoint, acceptent d’accompagner la personne qui veut vaincre sa maladie, dans sa démarche, et mieux encore de participer aux ateliers, qu’il s’agisse de parler des aspects psychologiques du soutien, de diététique, ou encore d’ateliers pratiques de cuisine, les résultats de la prise en charge sont toujours meilleurs.

« il faut des gens très ouverts pour vous comprendre et vous aider à progresser… J’ai le regard de ma femme qui est contente de tous les efforts que je fais et qu’elle fait avec moi puisqu’elle m’accompagne tout le temps…  Il faut des encouragements. »

Jean Yves, 61 ans, combat l’obésité depuis 4 ans.